Publié par Juliette d'Allocab le Mercredi 25 janvier 2023
Le contexte climatique et environnemental auquel chaque secteur d’activité doit aujourd’hui faire face contraint les entreprises, aussi responsables soient-elles, à prendre le chemin d’une transition écologique accélérée et à se conformer à des objectifs climatiques ambitieux en vue de contribuer à la limitation du réchauffement planétaire.
En ce sens, il est nécessaire pour les entreprises, non plus de prendre seulement des engagements, mais surtout de prendre des mesures concrètes pour réduire leur impact sur le climat et l'environnement, et pour accroître leur durabilité.
Tenir compte des enjeux environnementaux dans les prises de décision d’une entreprise n’est pas encore obligatoire pour tous les secteurs d’activités, bien que très recommandé.
Pour ce faire, les entreprises doivent mettre en place des politiques environnementales qui peuvent inclure, par exemple :
De ces politiques environnementales doit surtout résulter une baisse importante des émissions de gaz à effet de serre (GES). C’est par une réelle mobilisation de la part de chaque entreprise que 2023 pourra offrir un réel progrès en matière de transition énergétique globale.
Source : Francesco Scatena
Le 15ème baromètre Greenflex-ADEME de la consommation responsable (2022) révèle que les français et françaises se responsabilisent : aujourd’hui, 7 français sur 10 reconnaissent un lien entre leurs choix de consommation et l’avenir pour la planète. Ce qui s’avère être une bonne nouvelle pour le climat représente une aubaine pour de nombreuses entreprises aux ambitions green douteuses.
Le greenwashing, ou “éco-blanchiment” est une technique illégale utilisée en marketing et en communication, visant à promouvoir une image de marque, une activité, un produit ou un service plus responsable, plus durable ou plus éthique qu’il ne l’est en réalité. Cela implique d’induire en erreur les consommateurs et parties prenantes.
En d’autres termes, le greenwashing est une sorte de publicité écologique mensongère. À l’heure où de nombreux consommateurs prennent désormais leur décisions d’achats sur la base de critères de durabilité entre autres, beaucoup d’entreprises viennent se positionner comme durables et éco-responsables, et en tirent tous les mérites sans avoir à déployer les efforts nécessaires.
Les entreprises ayant recours au greenwashing dans leurs communications et leurs actions sont aujourd’hui nombreuses, tout secteur d'activité confondu. Les entreprises alors engagées dans de réelles démarches environnementales, sincères et rigoureuses, font désormais face à un nouveau défi en parallèle de devoir déployer des efforts pour poursuivre leur transition énergétique : celui de devoir se démarquer en attestant de leurs performances sociales et environnementales, ou RSE. Pour cela il existe plusieurs labels et certifications pour différents secteurs d’activités, comme Ecovadis, B Corp ou encore Lucie. L'obtention d'une certification standardisée et reconnue par une entreprise garantit aux consommateurs une activité responsable et transparente.
Afin de lutter contre les pratiques de greenwashing, Allocab s’attache à communiquer ses performances sociales et environnementales avec rigueur et transparence, et à suivre des méthodologies reconnues. Nous avons été récompensés pour cela : en août 2022, Allocab est devenue la première plateforme VTC médaillée d’or Ecovadis. Les résultats obtenus nous placent parmi le top 5% des meilleures entreprises évaluées.
Chez Allocab, grâce à notre politique environnementale et plus largement notre démarche RSE, nous avons pris depuis plusieurs années déjà le chemin d’une activité vertueuse pour l’environnement et les hommes, en faveur d’une mobilité durable, socialement responsable et écologiquement sobre.
Avant toute chose, le plus important est de travailler sur la réduction de ses émissions directes et indirectes de CO2. Dans toute démarche rigoureuse de transition énergétique et avant tout objectif de contribution carbone, le plus important est de travailler sur la réduction de son empreinte carbone. C’est ce qui nous permettra d’améliorer notre impact le plus possible. Si une entreprise a une empreinte carbone très élevée, elle peut planter autant d’arbres qu’elle veut, cela ne résout pas ou peu le problème.
En tout premier lieu, nous devons limiter le plus possible nos émissions de CO2, et ensuite vient la contribution carbone pour neutraliser les émissions résiduelles que l’on ne peut pas éviter.
Expression considérée comme abusive et marketing, le terme “compensation” carbone sous-entend que l’on peut “compenser” nos émissions émises par des arbres plantés ou des crédits carbones achetés, et donc annuler le CO2 émis. En aucun cas une quelconque soustraction entre les émissions carbone d’une entreprise et le financement de projets bas carbone n’a lieu : ces sont des émissions différentes qui font l’objet de comptabilité distinctes. En d’autres termes, on ne compense rien : on contribue. L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), ou Agence de la Transition Écologique promeut plutôt ce terme de “contribution” carbone.
Toutefois, bien que nous privilégions cette nuance sémantique, plus rigoureuse, elle est encore loin d’être adoptée par tout le monde. Ainsi le terme compensation carbone reste parfois plus compréhensible et peut permettre à un plus grand nombre de personnes de comprendre le sens d’une démarche environnementale.
La seule neutralité carbone qui soit rigoureusement définie par la science est planétaire. Carbone 4
Les engagements en faveur du zéro émission nette doivent être étayés par des mesures crédibles. Organisation des Nations Unies
“Zéro Émission Nette” ou encore “Net Zéro” sont d’autres termes pour désigner la neutralité carbone, une notion que ne s’applique pas à l’échelle d’une entreprise mais à un territoire. Elle consiste à équilibrer les émissions et les absorptions de gaz à effet de serre à l’intérieur d’un périmètre géographique donné.
À ce sujet, depuis la dernière COP27 de Sharm-El-Sheik, en Égypte, l’ONU condamne fermement le greenwashing autour de la neutralité carbone. Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dénoncé les pratiques de greenwashing derrière les promesses de neutralité carbone constatées ces dernières années. En effet, un coupe du monde au Qatar neutre en carbone ou des compagnies pétrolières Zéro Émission Nette n’ont jamais eu lieu d’être. La rigueur est alors de mise sur la notion de neutralité carbone, et d’après les plus grands experts sur le sujet, ce concept ne s’applique pas à l’échelle d’une entreprise.
Le référentiel Net Zero Initiative offre aux organisations une manière de décrire et d’organiser leur action climat en vue de maximiser leur contribution à la neutralité carbone mondiale. Carbone 4
Soutenue par l’ADEME et le Ministère de la Transition Écologique, la NZI est un référentiel à l’origine de Carbone 4 (cabinet de conseil en stratégie climat) qui regroupe les grands piliers de la contribution carbone qu’Allocab s’attache à appliquer depuis plusieurs années :
Personne n’est neutre en carbone, la notion de neutralité carbone ou encore le terme “Net Zéro” concernent uniquement l’objectif mondial d’équilibrage entre les émissions et les absorptions de gaz à effet de serre.
Les entreprises peuvent alors contribuer à l’atteinte de cette neutralité globale
Les réductions d’émissions et les émissions négatives (= absorptions) sont strictement séparées et doivent être comptabilisées séparément.
Le concept de neutralité carbone global s’étend au champ de la commercialisation de produits et services bas carbone. Les émissions évitées qui en résultent sont distinguées en deux sortes : celles dont la baisse absolue de la quantité d’émissions est réelle ; et celle dont la baisse n’est qu’une moindre augmentation.
La finance carbone (ou le fait d’investir dans des projets de réduction carbone, en achetant des crédits carbone par exemple) permet des émissions évitées ou négatives, mais ne peut en aucun cas annuler les émissions émises par une entreprise. Cela est comptabilisé séparément.
Ainsi, à l’échelle d’une entreprise, le référentiel Net Zero Initiative conduit à :
Source : https://www.net-zero-initiative.com/
Nous contribuons à l’augmentation des puits de carbone mondiaux. Un puit de carbone est un réservoir naturel qui absorbe et stocke le CO2 présent dans l’atmosphère grâce au processus de photosynthèse. À l’inverse de toutes les activités humaines et les sources d’émissions de carbone, les puits de carbone absorbent plus de CO2 qu’ils n’en émettent. Les puits de carbone les plus importants sont les forêts, les océans et les sols.
Nous contribuons à la neutralité carbone mondiale (ou globale). Basée sur une initiative volontaire puisqu’aucune réglementation en vigueur ne contraint de procéder à quelque contribution carbone que ce soit, Allocab contribue chaque année à neutraliser au moins autant de CO2 que son activité en a émis. Pour cela, nous participons au financement de projets de reforestation et/ou de sauvegarde de la biodiversité aux côtés de Reforest’Action.
Comme expliqué un peu plus haut, Allocab s’attache à agir en conformité avec le référentiel NZI :
Nous mesurons notre bilan carbone complet chaque année (scopes 1, 2, 3) et nous travaillons sur la réduction de nos émissions :
Par la participation au financement de projet de sauvegarde de l’environnement, Allocab oeuvre chaque année pour les forêts et la biodiversité. Les 2 dernières projets auxquels Allocab a contribué sont des projets de reforestation et de reboisement au Brésil et en Afrique du Sud. Les bénéfices des projets accompagnés par Allocab ne sont pas seulement environnementaux, mais socio-économiques puisqu’ils ont contribué à des créations d’emplois et au développement économique de populations locales. Par sa contribution, Allocab neutralise 3 fois le carbone émis par les déplacements effectués en véhicules thermiques.
Source : https://www.actu-environnement.com/
En 2015, c’est Paris qui avait accueilli la 21ème conférence des Nations Unies sur le climat (COP21). L’objectif de cette édition a été d’amener les états membres à conclure un accord pour limiter le réchauffement climatique.
L’accord de Paris pour le climat est donc un traité international adopté par 196 pays signataires dont l’objectif, afin d’enrayer les conséquences du réchauffement climatique, est de limiter ce réchauffement en deçà de +2°C par rapport à l’ère pré-industrielle, idéalement le limiter à +1,5°C d’ici 2050.
Le “Zéro Émission Nette” aussi appelée “neutralité carbone mondiale”, évoquée plus haut, est alors un objectif collectif mondial visant à atteindre un équilibre entre les émissions mondiales et les absorptions mondiales de CO2. En France, la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) vise l’atteinte du même équilibre sur le territoire d’ici la moitié du XXIème siècle.
Les objectifs de la politique environnementale d’Allocab suivent également une trajectoire +1,5°C. Nous visons leur atteinte principalement par l’électrification de notre flotte Allocab Green : Allocab a pour ambition de déployer une flotte 100% électrique en 2023, et de servir 100% de ses trajets en véhicules 100% électriques d’ici 2025.